mardi 24 mars 2009
LE CERVEAU a tous les niveaux
Le cerveau est l'organe le mieux protégé du corps.
Il a la taille et l'apparence d'un petit chou-fleur. Mais grâce à ses 100 milliards de cellules nerveuses (autant qu'il y a d'étoiles dans notre galaxie !), nous pouvons penser, planifier, parler, imaginer… et en même temps avoir conscience de tout ça !
UN CERVEAU OÙ LE NOUVEAU SE BÂTIT SUR L'ANCIEN
Quand on observe l’anatomie d’un cerveau humain pour la première fois, on peut facilement être dérouté. Que signifient en effet tous ces replis, toutes ces structures se chevauchant les unes les autres ?
Comme tout organisme ou organe biologique, la forme du cerveau s’éclaire et prend tout son sens lorsqu’on le considère à la lumière de l’évolution qui a mené jusqu’à lui.
La façon la plus synthétique de concevoir la structure du cerveau en relation avec son histoire nous vient de Paul MacLean et de son fameux « cerveau triunique ». Pour MacLean, trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution cohabitent en nous :
un cerveau « reptilien », le plus ancien, qui assure les fonctions vitales de l’organisme en contrôlant, la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, l’équilibre, etc. Il comprend le tronc cérébral et le cervelet, essentiellement ce qui forme le cerveau d’un reptile. Il est fiable mais a tendance à être plutôt rigide et compulsif
un cerveau « limbique », apparu avec les premiers mammifères, capable de mémoriser les comportements agréables ou désagréables, et par conséquent responsable chez l’humain de ce que nous appelons les émotions. Il comprend principalement l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus. C’est le siège de nos jugements de valeur, souvent inconscients, qui exercent une grande influence sur notre comportement.
un « néo-cortex », qui prend de l’importance chez les primates et culmine chez l’humain avec nos deux gros hémisphères cérébraux qui prennent une importance démesurée. C’est grâce à eux que se développera le langage, la pensée abstraite, l’imagination, la conscience. Le néocortex est souple et a des capacités d’apprentissage quasi infinies. C’est aussi grâce au néo- cortex que peut se constituer la culture.
Or ces trois cerveaux ne fonctionnent pas de manière indépendante et ont tissé de nombreuses connexions par lesquelles ils peuvent s’influencer mutuellement. Les voies nerveuses qui vont du système limbique au cortex sont par exemple particulièrement développées.
Cette co-évolution des structures cérébrales chez les mammifères vaut la peine qu’on s’y attarde…
Le cerveau est l'organe le mieux protégé du corps. Mécaniquement d'abord, avec le crâne qui fait office d'armure contre les coups.Viennent ensuite les méninges, ces trois membranes qui l'enveloppent pour l'empêcher de s'abîmer contre l'intérieur du crâne. Ce sont ces membranes qui deviennent infectées lors de la méningite et c'est parce qu'elles sont accolées directement sur le cerveau que cette maladie est si dangereuse.
Il a la taille et l'apparence d'un petit chou-fleur. Mais grâce à ses 100 milliards de cellules nerveuses (autant qu'il y a d'étoiles dans notre galaxie !), nous pouvons penser, planifier, parler, imaginer… et en même temps avoir conscience de tout ça !
UN CERVEAU OÙ LE NOUVEAU SE BÂTIT SUR L'ANCIEN
Quand on observe l’anatomie d’un cerveau humain pour la première fois, on peut facilement être dérouté. Que signifient en effet tous ces replis, toutes ces structures se chevauchant les unes les autres ?
Comme tout organisme ou organe biologique, la forme du cerveau s’éclaire et prend tout son sens lorsqu’on le considère à la lumière de l’évolution qui a mené jusqu’à lui.
La façon la plus synthétique de concevoir la structure du cerveau en relation avec son histoire nous vient de Paul MacLean et de son fameux « cerveau triunique ». Pour MacLean, trois cerveaux distincts apparus successivement au cours de l’évolution cohabitent en nous :
un cerveau « reptilien », le plus ancien, qui assure les fonctions vitales de l’organisme en contrôlant, la fréquence cardiaque, la respiration, la température corporelle, l’équilibre, etc. Il comprend le tronc cérébral et le cervelet, essentiellement ce qui forme le cerveau d’un reptile. Il est fiable mais a tendance à être plutôt rigide et compulsif
un cerveau « limbique », apparu avec les premiers mammifères, capable de mémoriser les comportements agréables ou désagréables, et par conséquent responsable chez l’humain de ce que nous appelons les émotions. Il comprend principalement l’hippocampe, l’amygdale et l’hypothalamus. C’est le siège de nos jugements de valeur, souvent inconscients, qui exercent une grande influence sur notre comportement.
un « néo-cortex », qui prend de l’importance chez les primates et culmine chez l’humain avec nos deux gros hémisphères cérébraux qui prennent une importance démesurée. C’est grâce à eux que se développera le langage, la pensée abstraite, l’imagination, la conscience. Le néocortex est souple et a des capacités d’apprentissage quasi infinies. C’est aussi grâce au néo- cortex que peut se constituer la culture.
Or ces trois cerveaux ne fonctionnent pas de manière indépendante et ont tissé de nombreuses connexions par lesquelles ils peuvent s’influencer mutuellement. Les voies nerveuses qui vont du système limbique au cortex sont par exemple particulièrement développées.
Cette co-évolution des structures cérébrales chez les mammifères vaut la peine qu’on s’y attarde…
Le cerveau est l'organe le mieux protégé du corps. Mécaniquement d'abord, avec le crâne qui fait office d'armure contre les coups.Viennent ensuite les méninges, ces trois membranes qui l'enveloppent pour l'empêcher de s'abîmer contre l'intérieur du crâne. Ce sont ces membranes qui deviennent infectées lors de la méningite et c'est parce qu'elles sont accolées directement sur le cerveau que cette maladie est si dangereuse.
Le cerveau emotionnel
Le cerveau emotionnelExtrait du DVD DAVID SERVAN SCHREIBER - Guérir autrement:
Un film de Youki Vattier avec David Servan-Schreiber, d'après son best-seller Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse.
Un film de Youki Vattier avec David Servan-Schreiber, d'après son best-seller Guérir le stress, l'anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse.
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